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HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES en sociologie et anthropologie. Construction des identitès sociales: relations interethniques et dynamique des valeurs culturelles

Doja, A; (2004) HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES en sociologie et anthropologie. Construction des identitès sociales: relations interethniques et dynamique des valeurs culturelles. Doctoral thesis , Universitè Renè Descartes Paris-V, Sorbonne. Green open access

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Abstract

Le rapport de soutenance rend tout d’abord hommage à la qualité du dossier présenté à l’appui de la demande de l’habilitation à diriger des recherches: un mémoire substantiel, deux livres (en français et en anglais), une quarantaine d’articles publiés dans des revues reconnues, des contributions originales à des ouvrages collectifs, ainsi que de nombreuses communications à des réunions scientifiques internationales. Les ouvrages d’Albert Doja sont très variés même s’ils sont essentiellement consacrés à l’Albanie et à la région balkanique. Il y a beaucoup de thèmes importants abordés et une quantité significative de propositions. C’est un corpus très riche, plein d’idées intéressantes qui poussent à repenser les concepts de base. Les rapporteurs notent qu’il y a deux thématiques organisent le dossier, celui de la construction culturelle de la personne (morphologie sociale, parenté et relations de genre) et celui des relations interethniques élargies aux champs de la religion, de la nation et de la folklorisation des traditions culturelles et notamment des conflits qu’enclenchent tous ces éléments. Sa thèse de Doctorat qui était en grande partie basée sur les données folkloriques et ethnographiques cherchait à comprendre la constitution de la personne en Albanie en utilisant des bases d’interprétation anthropologique où les influences les plus explicites sont les œuvres de Lévi-Strauss. De la construction de la personne le regard s’est très naturellement porté vers les valeurs et les traits structurels qui façonnent la société albanaise (un système lignager, l’idéologie du sang, l’hypertrophie du sentiment fraternel, le sens de l’honneur, la codification de l’amitié, etc.). Ces approfondissements et ces élargissements de la problématique de départ ont abouti, par touches successives, à un riche tableau où l’étude de la socialisation, de la formation de personne, la nature de la culture régionale, la structure sociale, la construction de l’honneur, les pratiques religieuses par rapport à la distribution linguistiques contribuent à un effort orienté vers une compréhension de la spécificité des sociétés et des cultures albanaises et sud-est européennes. De là il se met à analyser les formes et la dynamique de l’identité ethnique, nationale et le conflit. Son anthropologie représente une excellente combinaison qui devrait être utile dans la recherche régionale. Il s’agit d’une anthropologie sociale et historique des ‘traditions’ mais dans la mesure où elle se situe dans un balancement entre ethnie et nation on peut considérer qu’il s’agit d’une anthropologie du juste milieu qui d’ailleurs ne sacrifie nullement l’actualité comme en témoignent les analyses consacrées au phénomène des viols ou encore à l’exercice démocratique. Enfin il discute les questions plus contemporaines qui relèvent des transformations politiques et sociales dans la région, l’introduction de la démocratie, la migration et l’intégration. Le mémoire distingue d’ailleurs très bien les champs de recherche et les champs d’implication. Dans ce parcours Albert Doja démontre sa maîtrise de la région du point de vue historique, linguistique et culturelle en même temps qu’il intègre en grande partie ces connaissances dans les discussions théoriques contemporaines dans la discipline. Catherine Quiminal (Professeur, Paris VII) note que ce dossier met en évidence de manière convaincante l’intérêt, pour l’anthropologie, d’aborder des terrains concernant des sociétés du sud-est européen, puisque l’auteur revendique également une démarche comparative peu développée par l’anthropologie de l’Europe. De tels terrains permettent de “passer de l’Autre primitif ou archaïque, conventionnel ou populaire, en situation néo-coloniale ou dans une communauté locale, vers l’étude des processus dynamiques et transactionnels de transformation sociale, de modernisation et de globalisation”. Albert Doja y fait état des connaissances historiques, géographiques, ethnologiques concernant la région. Il en restitue de manière critique les conditions de production et de reproduction et les limites. L’histoire des cultures du Sud-Est européen nécessite, selon l’auteur, une nouvelle formulation, un regard orienté sur la construction des identités, les transformations familiales et sociales. Le mode d’analyse proposé pour aborder des sociétés que l’auteur préfère qualifier de “conventionnelles” plutôt que de traditionnelles, s’éloigne volontairement de la monographie d’un groupe artificiellement isolé à la recherche de survivances, pour se focaliser sur les institutions centrales et les valeurs dominantes. Anthropologue né en Albanie, formé en France, ayant un engagement maintenu pendant plusieurs années dans des relations personnelles étroites en Europe du sud-est aussi bien qu’en Europe de l’Ouest, vivant et travaillant depuis de longues années en France, en Grande Bretagne et en Irlande, il se trouve dans une position propice à un type de recherche de terrain diachronique et comparative. Jonathan Friedman (Directeur d’études, EHESS) note également que dans sa tentative de caractériser la région balkanique comme située entre deux complexes de civilisation en réponse aux discussions classiques basées sur la notion de région croisée entre l’orient et l’occident et le réductionnisme que cela peut entraîner, Albert Doja propose de redéfinir la région en termes de frontières plus fluides et de co-existence entre peuples différents. Ici il prend en compte à la fois la culture ou la société dans le sens objectiviste de l’observateur et l’identité culturelle ou ethnique qui est pratiquée dans les interactions entre membres de différentes populations. Sa discussion de la méthode est fort intéressante et reflète le parcours de sa formation. Il insiste sur la nécessité de combiner des méthodes différentes, historiques et comparatives, ethnographie, analyses de textes et recherches sur les documents archivés. Jean Copans (Professeur, Paris V) note que Albert Doja passe d’une folkloristique classique de recueil des traditions à une anthropologie politique ou politologie géostratégique plurinationale. La question est d’importance car on doit se demander quelles sont les méthodologies de terrain les plus adéquates à l’étude des relations interethniques et des valeurs culturelles. Peut-on enquêter directement sur le processus de construction de l’ethnicité, peut-on observer en direct sa genèse interactive ou faut-il attendre un degré de fusion, de formalisation et de verbalisation pour la saisir et puis la déconstruire? Si les africanistes sont obsédés par cette question, pour Albert Doja il s’agit d’une nouvelle théorie, assez subtile et complexe. L’ethnicité est une question de point de vue, de position que redouble ici le problème de l’observation de la violence. L’anthropologie du génocide, de la souffrance et de l’affliction est à la mode mais c’est la mémoire qui joue le rôle central, de même que c’est le processus d’observation qui fournit des réponses empiriques aux nouvelles questions décisives qui mettent en cause les méthodes de la discipline. Michael Herzfeld (Professeur, Harvard University), note également qu’on ne peut qu’être profondément frappé par la grande envergure des observations d’Albert Doja sur l’ethnographie albanaise et par l’érudition qui les soutient. On constate, bien sûr, que les données dont Albert Doja traite sont riches d’informations et d’aperçus. Il est allé bien loin au-delà de la prospective limitée des chercheurs antérieurs à lui. Il a mené de sérieuses enquêtes empiriques et fait preuve qu’il possède suffisamment la capacité de fournir des descriptions nuancées des faits sociaux. Souvent il révèle une sensibilité ethnographique presque éclatante, là où on est peut-être le moins préparé à le rencontrer, comme c’est le cas notamment dans son article sur les problèmes de stabilité au Kosovo, là où une petite scène de tension et de méprise dans un café Internet révèle l’univers du “transnational” dans toute sa complexité. Mais ce qui sauve les analyses des études folkloriques traditionnelles (isolation intellectuelle et stigmatisation par l’association avec des nationalismes exceptionnellement durs et revanchistes) consiste avant tout en deux points forts: sa connaissance, évidemment bien profonde et circonstanciée, de l’histoire des théories les plus importantes en anthropologie sociale d’un côté, et sa méfiance soit du nationalisme soit des critiques souvent trop simplistes avancées par des savants qui n’avaient peut-être pas considéré que le modèle d’une identité construite peut devenir abusive dans le cas où elle sert à soutenir des idéologies identitaires opposées selon la rhétorique de l’opposition entre le faux et le réel. En ce qui concerne le champ des ethnicités comparées de l’Europe, Jean Copans note que des nationalités de l’empire austro-hongrois on glisse à l’ethnicisme avec des intellectuels organiques (et parfois des ethnologues) tout aussi responsables (et coupables!). Michael Herzfeld aussi mentionne les observations d’Albert Doja sur les points de parallélisme entre la politique ethnique et le comportement des savants, pour noter que celle-ci est une comparaison qui a pu achever un très haut niveau d’importance analytique. Le rapporteur est bien d’accord avec les observations d’Albert Doja, car ce qui est d’une importance capitale est le fait qu’il réussit à nous rappeler que les savants font déjà partie de ce qu’ils étudient, qu’ils le veuillent ou non. Il faut souligner que bien que d’autres ethnologues aient déjà établi des rapports, soit historiques, soit formels, entre le nationalisme et l’anthropologie, Albert Doja achève sur ce point une formulation suffisamment généralisable et heuristiquement suggestive pour qu’on puisse en dériver des projets “de terrain” à l’avenir. À ce propos Christian Bromberger (Professeur, Université de Provence) et Jonathan Friedman (Directeur d’études, EHESS) notent tous les deux que les interprétations des violences et des atrocités sexuelles dans les conditions de conflit interethnique pendant les guerres de Bosnie et du Kosovo sont fort intéressantes. Jean Copans (Professeur, Paris-V) estime aussi que l’hypothèse d’Albert Doja sur l’équivalence culturelle des modèles de lecture du viol par la victime et par celui qui l’a perpétré est pertinente. Albert Doja montre comment la pollution du sang dans des sociétés qui en ont érigé la pureté en valeur dominante vise et “amène nécessairement le désordre et l’éclatement du système social et du groupe tout entier”. La substitution d’une ligne paternelle externe à la ligne établie par le mariage par l’agression désorganise profondément l’ordre parental de la société locale. Jean-Pierre Warnier (Professeur, Paris V) note à ce propos que les cadres d’analyse proposés par Albert Doja relèvent du structuralisme (Hage, Héritier, Testart, Douglas) en termes de catégories disjonctives et de rituels par rapport aux représentations des humeurs corporelles et à la réalité physique de l’agression–intrusion. Le cadre théorique structuraliste est traditionnellement considéré rebelle à l’analyse politique, mais le mérite d’Albert Doja est de montrer que la “culture” des protagonistes permet de comprendre l’impact ravageur du viol sur la subjectivité des acteurs, situant le viol dans un rapport de force et de pouvoir - pouvoir qui, comme le répétait Michel Foucault, s’adresse toujours au corps dans sa matérialité. Dans ses analyses des causes des viols, Albert Doja est convaincu que l’explication doit être cherchée dans le fait que les valeurs d’honneur sont mises en avant par une sorte d’agencéité (agency) politique et instrumentale. Par ailleurs, les rapports de pouvoir ne sont pas impliqués dans la re-traditionalisation des valeurs. C’est le changement des structures macrosociologiques qui alimente cette re-traditionalisation et c’est l’usage instrumental des valeurs identitaires et des valeurs morales et sociales de l’honneur ou de la religion qui fait que le viol soit aussi efficace comme une arme de purification ethnique. Ainsi on peut suggérer que le viol a une fonction politique immédiate. Jonathan Friedman note qu’un point bien fort dans les recherches d’Albert Doja consiste à démontrer l’importance de l’anthropologie dans la compréhension des conflits contemporains dans la région balkanique. Il démontre que la logique des rapports familiaux, basé sur un modèle fortement patriarcal où l’honneur est central et génératif des feuds (vendetta) qui bloque la résolution des conflits sans la violence. Cette logique lie la production des sujets masculins à la politique ethnique. C’est une contribution importante à une discussion de la guerre qui est souvent limitée à des concepts généraux comme le nationalisme ou les régimes corrompues qui utilisent leurs propres populations pour atteindre des buts privés. Dans sa discussion des rapports complexes entre l’État, les discours nationalistes et la façon dont ils sont assimilés en bas de l’ordre politique, Albert Doja suggère le rôle important de la mondialisation dans le déclenchement de la fragmentation à l’intérieur de l’État-nation. Il discute la façon dont se développent les débats entre Albanais et Serbes à propos du statut historique de Kosovo, où les intellectuels ont joué un rôle important. Certes Albert Doja construit son champ de manière historique, anthropologique et comparative. Même si cette comparaison s’arrête essentiellement aux frontières des Balkans, Jean Copans ajoute toutefois que par ailleurs il nous propose une théorie générale de 1’ethnicité. Il faut donc discriminer entre généralisation et comparaison. Or les sociétés des Balkans sont des sociétés de l’histoire écrite ce qui modifie les perceptions anthropologiques habituelles. Nous ne sommes pas dans le contexte post-colonial habituel mais le choix de propositions cognitivistes ne débouche heureusement pas sur des propositions essentialistes ou instrumentalistes, ni sur des réactions de mode qui mondialiseraient abusivement l’expérience récente des Balkans. Christian Bromberger note à ce propos que l’auteur, traitant du thème des identités, renvoie dos à dos les “primordialistes” et les “instrumentalistes” en notant justement que même si “les attributs culturels tenus pour être la marque distinctive d’un groupe peuvent faire l’objet de transformations, de substitutions, de réinterprétations, cela ne conduit pas à poser que l’identification ethnique peut s’exercer à partir de n’importe quoi”. Jonathan Friedman ajoute aussi que la discussion d’Albert Doja sur les rapports entre l’ethnicité instrumentale et primordialiste est importante, même si elle reprend partiellement des discussions connues ailleurs aussi. Le fait que la manipulation de l’identité reste toujours dans des limites encadrées par une espace identitaire qui a ses propres limites implique que l’instrumentalisme est toujours limité et que “on ne peut s’identifier à partir de n’importe quoi”. Mais Albert Doja marque un point important quand il soutient que ces deux concepts sont mieux compris si on les considère comme des aspects d’un même phénomène. Jean-Pierre Warnier remarque que la question du pouvoir et des rapports politiques apparaît souvent dans les travaux d’Albert Doja, mais là où il se rapproche le plus d’une analyse politique, c’est dans l’article «The politics of religion». D’un point de vue théorique, il ne semble pas suffisant de renvoyer dos à dos primordialistes et constructivistes, comme le fait pourtant le candidat. C’est l’analyse du pouvoir qui permet de trancher entre les deux, ainsi que l’a suggéré Jean-François Bayart dans son livre L’Illusion identitaire. A cette question concernant le pouvoir, Albert Doja répond que c’est précisément parce la question du pouvoir et des rapports politiques est centrale à l’ensemble de ses travaux qu’on devrait considérer plutôt réducteur de la traiter séparément. Le candidat dit faire une distinction entre pouvoir et politique et qu’il s’intéresse à l’usage instrumental des valeurs morales et sociales de l’identité. Catherine Quiminal note à ce propos que les processus que Albert Doja qualifie de construction identitaire se développent en fonction d’enjeux sociaux et politiques circonstanciés parce que définis par des rapports de force internes aux sociétés considérées et par les relations plaçant ces dernières sous la dépendance d’autres sociétés, rapports et relations qui sont générateurs de domination, de discriminations et de résistances. Ces relations ont sûrement des incidences sur la compréhension de ce que Albert Doja appelle indifféremment dynamique des valeurs culturelles ou dynamique culturelle des valeurs sociales. Christian Bromberger note également l’importance des processus de construction et d’affirmation des identités collectives, ainsi abordées par Albert Doja, dans une région marquée par une forte fragmentation des appartenances confessionnelles. L’auteur souligne le rôle des affiliations religieuses (le bektachisme par exemple) dans la construction des nationalismes et dans les phénomènes de résistance qui ont ponctué l’histoire complexe de l’Albanie et du sud-est de l’Europe. Il analyse, de façon éclairante et à diverses échelles chronologiques, les phénomènes de conversion et de reconversion religieuses dont l’Albanie a été le théâtre. Également fructueuse est pour Michael Herzfeld l’explication que Albert Doja suggère de l’islamisation compréhensive d’une grande partie de la population albanaise. Il étend son modèle aux cas des bosniaques, et on ne peut que regretter qu’il n’est pas encore arrivé à comparer d’autres cas, tel celui de la Crète (où la cruauté des autorités vénitiennes assurèrent leur défaite par les Turcs et donc fournit un cas extrêmement clair de ce que Albert Doja indique pour l’Albanie). Quelle ironie historique que ce soit l’Église catholique qui, par l’oppression des populations orthodoxes, ait déclenché la réaction par lequel l’Islam gagna son importance actuelle en Albanie, même si c’est dans ses aperçus historiques plutôt qu’ethnographiques où Albert Doja semble achever son plus haut niveau de perspicacité! Catherine Quiminal souligne aussi l’hypothèse suivante proposée par l’auteur: “Le développement des pratiques religieuses et des mouvements successifs de conversion et reconversion parmi les Albanais. . . se laisse interpréter comme des expressions de conflit et de protestation, conduisant aux mouvements nationaux et au nationalisme”. L’étude de la dynamique de ces mouvements a permis à l’auteur de “comprendre la relativité des conflits politico-religieux et ethnico-nationaux. . . et de mettre la signification des changements d’appartenance religieuse dans la perspective de négociation et de redéfinition des identités sociales”. La religion s’ethnicise à des fins de rassemblement. Nation, nationalisme et citoyenneté sont des notions également appréhendées par l’auteur comme constructions identitaires et idéologiques. L’ethnicité est considérée finalement comme “une forme et une métaphore de l’activité et de l’organisation sociale”. Jonathan Friedman note aussi que la discussion par Albert Doja de la démocratisation possible de l’Albanie est assez prometteuse, même si elle est encore à ses débuts. Il est d’accord avec l’auteur qui se demande dans quels sens peut se produire une démocratisation dans une société où un affaiblissement de l’État débouche sur un renforcement des rapports parentaux et claniques, où les hiérarchies clientélistes sont à l’ordre du jour ainsi que l’identité du type clanique dominante. Mais on peut aussi suggérer que c’est au contraire les soi-disant institutions démocratiques qui sont adaptées à des stratégies “conventionnelles”, semblable à la démocratie africaine (ou du moins congolaise). En fin de compte, les ouvrages d’Albert Doja représentent un corpus marqué d’une vaste érudition qui suscite de nouveaux points de départ pour une ethnologie comparative de la région balkanique. Avant tout, il a trouvé les moyens théoriques pour ériger un pont analytique entre les expériences sociales des gens ordinaires et les structures politiques des entités nationales construites en leur nom et, selon les discours officiels, en accord avec leur vie sociale et culturelle. Pour conclure, le rapport de soutenance revient sur l’originalité du dossier “en rendant hommage au travail accompli par Albert Doja”, et souligne “l’intérêt d’une discussion entre anthropologues européanistes et anthropologues des aires culturelles plus traditionnelles de la discipline”, aussi bien que “l’impression positive qui se dégage de cette œuvre riche et d’un parcours où chaque étape inaugure un renouvellement des perspectives et des thématiques”.

Type: Thesis (Doctoral)
Title: HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES en sociologie et anthropologie. Construction des identitès sociales: relations interethniques et dynamique des valeurs culturelles
Open access status: An open access version is available from UCL Discovery
Publisher version: http://www.univ-paris5.fr/
Language: French
UCL classification: UCL > Provost and Vice Provost Offices
UCL > Provost and Vice Provost Offices > UCL SLASH
UCL > Provost and Vice Provost Offices > UCL SLASH > Faculty of S&HS > Dept of Anthropology
URI: https://discovery.ucl.ac.uk/id/eprint/19541
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